Mille-feuille

Wayne Thiebaud, Three Half Cakes, 1966


















Le mot possédant différents sens,
au moins des nuances, la magie du poème
est bel et bien réelle par le faisceau
de phrases infiniment mobiles, et
qui projette hors son auteur ou lecteur
de petites révélations sur lui-même 
comme s’il se tirait à lui-même les cartes,
et que ces cartes il les tirait
à même le mille-feuille de son être.