Je suis dans une chambre 8.
« 8 » qui comme je reste couché
sur le flanc, même ne le
voyant pas, de l’autre côté
de la porte, devient l’infini. L’infini
derrière la porte commence.
L’infini, l’indéterminé,
l’absolu de toutes possibilités.
Mais moi pourtant je reste
couché dans cette chambre,
ce neuf mètres carrés,
sur le flanc. Oui, ce neuf restreint.
Neuf sécurisant où je lis
dans ce lit et contre le monde.
Oui, tout contre le monde comme
contre le ventre d’une mère.
