grand blanc, remonte jusqu’à toi,
sa tête aiguë, éclosion de l’abîme.
Et tu la regardes en face, tu oses.
Elle est opaque, impersonnelle,
à sang froid, pourvue d’aucun
sentiment. Tête de requin. Et d’elle
la première et dernière chose qui entre en toi,
car tu ne fuis pas, c’est la morsure.
Sa dent te disloque. Mais tu renais
et plus te ressembles dans ces morceaux
où tu souffres, dans cette souffrance
qui est cette colle qui te rassemble.