Il n'y a jamais eu d'amour ici.
Simplement ta mort a jeté de la cendre chaudedans la froide.
Et tes méninges enflammées, sœur,
ne se seront jamais éteintes en moi.
L'enfant incandescente aura tout consumé.
Chaque membre. Pourtant
aura aussi été la veilleuse
à la La Tour,
sole povero,
oui, pauvre soleil
à quoi mon âme est née meilleure
et pire que toutes les autres.
« Dans l'ombre,
une bassine de cuivre étincelait
comme une face brûlante. »
Tout est parti de ces mots.
Une casserole aurait fait l’affaire.
Il n'y a jamais eu d'amour ici.
Il y aura eu des poèmes.
in Sole povero, Bruno Guattari Éditeur, 2023