Parque

Nicolas de Staël, Les Indes galantes II, 1953































Dans le jardin
on a emballé le
jeune arbre gélif

dans un film
plastique blanc.
Avec ses deux branches

et sa cime
qui s’échappent
côté ciel

de sa toge
synthétique diaphane,
il ressemble à

une pleureuse
antique ou une
Parque. (Oui,

mais laquelle ?)
Plus loin un mocassin
de femme gît, 

abandonné
dans un mètre
carré de terre.