Sole povero

Même pauvre un soleil se lève aussi. Vous pouvez désormais vous procurer ce livre sur le site de Bruno Guattari Éditeur (ici). Grand merci à Bruno Guattari et Philippe Agostini pour ces encouragements en filigrane de leur confiance. Grand merci à Dominique Boudou pour sa forte postface et ses lumières additionnelles à mon Sole povero.



Comment s’appartenir quand l’ermite en soi brûle au lieu de méditer ? : par cette question qui sourd entre les mots, Sole povero nous laisse entrevoir que Stéphane Bernard est peut-être le poète des empreintes empêchées. Du poème au récit, tout à la fois lieux de mémoire, scènes de genre et questionnements méta-physiques, cette écriture révèle lentement ses nuances pour dire les échappées du réel, en soi et hors de soi. Elle est un cap au bout du geste qui panse les brûlures de la chair et de l’âme. Une telle écriture, qu’elle crache ou qu’elle ravale, résonne longtemps dans l’esprit du lecteur après qu’il a refermé le recueil.
D. B.