Jean Fautrier, Otages fond noir, 1946 |
Déjà je sens à peine
que ma peau affleure
ce dans quoi je n’entre pas.
Ce réel.
Oui
je suis de ce corps
qui n’est que l’adresse d’une voix,
par quoi je m’imagine perçu.
Et cette paroi,
transparente pourtant, qui me sépare de la vie,
ce glacis de mon être, c’est écrire.
que ma peau affleure
ce dans quoi je n’entre pas.
Ce réel.
Oui
je suis de ce corps
qui n’est que l’adresse d’une voix,
par quoi je m’imagine perçu.
Et cette paroi,
transparente pourtant, qui me sépare de la vie,
ce glacis de mon être, c’est écrire.
in Combattant varié, Aux Cailloux des Chemins, 2020