Entretien avec Clara Regy

Jean-Pierre Melville, Léon Morin, prêtre, 1961



















« La poésie se positionne dans ma journée naturellement. Elle n’est pas quelque chose que j’organise. C’est comme mâcher ou se gratter, c’est un geste qui me vient et dont je note seulement — à demi-surpris quand il commence et un peu hébété quand il finit — qu’il a été effectué. Le passage de l’aliment dans la gorge ou la séparation momentanée d’avec ce qui me démange, c’est ça qui rend compte du mouvement, qui témoigne qu’un instant le filtre d’une certaine idée de la poésie m’est passé sur l’organe indiscernable qu’il déclenche. »

(La totalité de l'entretien ici sur le site de Terre à ciel)